Les sociétés qui font appel à l'épargne publique doivent produire un prospectus visé par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). L'intention est louable s'il s'agit de protéger les particuliers lors de grosses opérations financières. Mais devient un frein sérieux pour de petits projets citoyens.
L'Allemagne l'a compris. Elle applique la directive européenne de référence mais en considérant les coopératives de production d'énergie renouvelable comme non lucratives, donc dispensées des obligations de prospectus. La France, pas !
Or constituer un dossier pour l'AMF est coûteux. C'est pourtant une obligation dés qu'un appel à l'épargne publique dépasse 100 000 €. Passer par une plate-forme de collecte (crowdfunding) coûterait aussi plusieurs milliers d'euros.
CéléWatt ne fait donc pas d'appel public : pas de mention des conditions de souscription sur le site ou les flyers, pas d'affiche pour les réunions TupperWatt. Nous faisons le pari d'une communication "privée : sur invitation pour les réunions, sur abonnement pour cette lettre d'information... Et misons sur l'effet multiplicateur du bouche à oreille ou, de sa version moderne, le courriel à courriel. On compte sur vous !