Des arbres et des panneaux

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Le calcul a été fait par Cédric Philibert, chercheur associé à l’Ifri et à Observ’er, à propos d’un projet de parc au sol dans la forêt landaise. Un hectare d’arbres, en phase de croissance, capte 7 à 8 tonnes de CO2 par an. Remplacé par des panneaux photovoltaïques, ce même hectare “coûte” une empreinte carbone pour la fabrication et le transport de ces panneaux et de leur supports. Mais il évite les émissions de CO2 de la source d’énergie fossile (gaz ou carburants) qu’il permet de remplacer par de l’électricité. Accessoirement, il permet l’installation d’une prairie qui, elle aussi, va fixer du CO2.

Au final, c’est un bilan positif de “50 à 700 tonnes de CO2 par hectare” selon cet article publié par le Journal du photovoltaïque.

Qu’en conclure ? Que la valeur de certains arbres, en termes de biodiversité ou de paysage, notamment des vieux arbres hébergeant une faune très spécifique, est telle qu’ils doivent absolument être protégés. Mais qu’ailleurs, préserver des arbres “parce qu’ils captent beaucoup de CO2”, c’est oublier que leur remplacement par des panneaux PV permet d’en économiser beaucoup plus en évitant les émissions liées au carburants fossiles.