D’où la bonne nouvelle de cette fin d’été : grâce à une jeune éleveuse en cours d’installation, deux brebis viennent de commencer à brouter autour des panneaux solaires.
En 2016, la parcelle du futur parc de Brengues était une ex-pelouse sèche, envahie de genévriers faute d’entretien. Trois ans et un chantier plus tard, le suivi de végétation, réalisé par le Parc naturel régional des Causses du Quercy, est encourageant.
Les « plantes herbacées qui appartiennent au cortège des pelouses sèches » se développent, « annonçant une recolonisation probable de l’habitat ». Mais, poursuit le Parc, « la gestion du site influencera beaucoup la suite (…) idéalement un pacage, à défaut une coupe régulière avec export » des ligneux.
Il faudra maintenant attendre 2 à 3 ans pour vérifier que combiner solaire au sol et amélioration de la biodiversité, c’est tout bénéfice pour notre planète malmenée.