En agriculture, il faut respecter un cahier des charges pour se définir « biologique ». Idem en architecture pour qu’une construction puisse être « BBC Bâtiment Basse Consommation ». Mais rien de tel dans le monde de l’énergie où chacun peut proclamer son projet « citoyen », même s’il est principalement monté par des professionnels du secteur, intéressés aux résultats.
Il y a tant à faire pour développer les énergies renouvelables que tous les projets sont les bienvenus. Mais être un projet citoyen, pour CéléWatt, c’est en plus garantir la transparence ( ici les statuts de la coopérative), avoir une gouvernance collégiale ( là, la composition du Conseil d’administration ; les personnes physiques y sont majoritaires), veiller à l’indépendance des décisions ( ici, le règlement intérieur dissociant intérêt collectif et intérêts privés) et assurer l’absence de conflit d’intérêt (là, les déclarations d’intérêt des administrateurs ; aucune fonction exécutive n’est confiée à une personne directement intéressée au secteur « énergie »).